Accords de fêtes : vins et homard !
Le homard bleu (la version bretonne du homard) prend une teinte d’un rouge brique à la cuisson. Le roi des crustacés a une saveur inimitable et prononcée s’il est issu des mers froides (océan Atlantique, mer du Nord, côtes du Canada).
Les recettes sont innombrables avec cet arthropode, essayons d’en lister quelques-unes :
Homard au court bouillon : il sera parfait avec un chardonnay de Bourgogne. Un pouilly-fuissé avec sa belle ampleur et son acidité sera un très bel accord.
Homard à la nage : là aussi, un chardonnay bourguignon sur sa jeunesse apportera du tonus au plat grâce à sa fraîcheur. Un champagne blanc de blancs remplira aussi parfaitement ce rôle. La finesse de la bulle rehaussera l’équilibre du plat.
Homard et sa bisque : ici, le choix des vins sera multiple en fonction de la bisque. Si lors de la réalisation de la bisque vous utilisez un soupçon de fenouil et de badiane, alors un blanc méridional sera accrocheur à l’instar d’un châteauneuf-du-pape blanc, d’un cassis ou d’un côtes-de-provence. Pour une version moins épicée et sudiste, l’accord avec un grand gru d’Alsace en pinot gris (sec à demi-sec) conférera un accord de contraste qui reliera l’onctuosité de la sauce et la fraicheur du vin.
Homard Thermidor : coupé en deux et tartiné d’une sauce (béchamel, moutarde, fumet, champignon, beurre, paprika). Une fois le crustacé nappé, on rajoute de l’emmental râpé avant de faire gratiner au four. Un corton-charlemagne de 5 à 10 ans avec des notes beurrées, miellées et de fruits secs sera un compagnon de choix pour ce prestigieux plat.